Musique et BD, quel rapport me direz-vous ? Et bien les liens sont plus nombreux qu’on ne l’imagine : certains auteurs ont créé des pochettes de disques, sont eux-mêmes musiciens, ou bien intègrent la musique à leur histoire, par le biais de playlists, de flash-codes à utiliser tout au long de la lecture, de vinyles glissés dans le livre, et enfin, incontournables si on se lance dans ce sujet, les biographies.

En bonus à la fin, je vous partagerai ma playlist, celle écoutée pendant la rédaction de cet article (vous y entendrez des artistes cités dans l’article mais aussi quelques coups de cœur personnels). Personnellement, je ne lis qu’en écoutant de la musique. La réécoute de certains albums me rappelle précisément des lectures passées. Et vous, vous lisez en musique ? Vous écoutez quoi ? Partagez en commentaires !

 

Les auteurs de BD qui se sont frottés à la musique

Incontournable, Robert Crumb est un auteur de bande dessinée américain, mais il est aussi musicien (mandoline, banjo), compositeur et collectionneur de 78 tours féru de blues des années 1930 (on en parlera plusieurs fois dans cet article d’ailleurs !). Il affectionne aussi le jazz, la country, l’Old-time music et le bal musette parisien des années 1920 et 1930.

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Il formera un groupe en 1975, l'orchestre des « Cheap Suit Serenaders », dont les influences sont liées à sa collection de 78 tours.

A découvrir ici :

Dans les années 1980, il a réalisé une série d’illustrations sur le thème des pionniers du jazz, du blues et de la country : « Héros du blues, du jazz et de la country » (Robert Crumb et Cédric Perdereau, aux Editions de la Martinière) incluant 1 CD proposant une sélection musicale de son cru.

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Il réalise également des pochettes de disques : ceux des « Primitifs du futur » en 1990 et en 2009 il illustre le coffret de dix CD « France, une anthologie des musiques traditionnelles ».

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« Take A Look At That Baby » du groupe « East River String Band » est un clip dans lequel on peut le voir jouer de la mandoline : 

En bonus, l’un de ses héros « Mr Natural » illustre un clip accompagné par le son craquant d’un vinyle de « Mississipi sheiks » groupe des années 30 :

 

Les BD/mangas accompagnés de musique

La BD « The four roses » de Baru et Jano est accompagnée d’un disque vinyle 45 tours enregistré par King Automatic, un one man band branché rock’n’roll et rockabilly des années 50/60. Un petit écho à Luz (dont on parlera plus bas) dès la première phrase de la première page : “Michel Sardou […] n’a pas dit que des conneries... Il en a chanté aussi...”. Pardon pour les fans, mais ça m’a fait rire dès le début. King Automatic c’est aussi les héros de cette BD hommage à Johnny Jano.

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(Ci-dessus un dessin de Baru illustrant bien cette omniprésence de la musique, que l’on retrouvera tout au long de la BD dans le dessin de Jano, avec des polices noires et très présentes, presque agressives).

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Allez, si vous n’avez plus de platine, rendez-vous ici pour écouter King Automatic, Havin' a whole lot of fun :

Et un petit tour ici pour découvrir (ou redécouvrir) Johnny Jano :

Et si on parle de Jano, on peut également parler de Kebra, ce rat de banlieue, rockeur au blouson noir qui cherche des noises sans arrêt.

Kebra
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Pour aller un peu plus loin dans les années 60 et même 70, partons avec Ruben Pellejero et sa BD “The long and winding road”. Un petit booktrailer pour vous la présenter :

Ce qui m’a plu dans cette oeuvre, c’est la playlist qui accompagne la lecture. Un vrai plus ! On est vraiment immergé dans l’ambiance, dans l’époque. Vraiment génial de faire la route avec cette bande de joyeux lurons, qui n’ont rien à envier à nos désormais célèbres “Vieux fourneaux”.

 

Même époque, autre registre : au fil des pages de « The end », thriller environnemental audacieux de Zep, la musique est présente tout au long du récit, comme un personnage, pas si secondaire (les paroles en filigrane ou prenant parfois toute la page). Des références aux Doors dans le titre mais pas seulement. Le personnage principal est mélomane et les vinyles s’enchainent. Riders on the storm, The end, des titres qui résonnent (raisonnent ?) tout au long de l’histoire, qui complètent, qui rendent les images plus fortes. Le mieux est encore d’écouter les Doors pendant la lecture, vous serez vraiment plongés dans une ambiance particulière.

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Côté manga, retrouvons Naoshi Arakawa avec « Your lie in april » (série terminée en 11 volumes) : chaque air joué dans l’histoire possède son flash-code permettant, via un appareil mobile, d’écouter les morceaux interprétés tout en poursuivant sa lecture.

Retrouvez ici la bande-son, pour les amateurs de piano et de violon :

 

Le western “Banjo” de Jean-Christophe Nègre propose également des QR codes à flasher. Quelques explications ici :

 

Les biographies de musiciens

C’est sans doute la part la plus dense : les biographies de musiciens pullulent en BD. Il n’est donc pas question d’en faire le tour, mais voici un petit florilège d’exemples.

Love in vain, « portrait du bluesman le plus célèbre de tous les temps ». Ce roman graphique, c’est l’histoire de Robert Johnson, toute en noir et blanc, magnifiquement dessinée et racontée. Que vous aimiez le blues ou non, ce livre vous plongera au cœur des origines du style, à travers les champs de coton, les bars, l’harmonica. Robert Johnson a-t-il vendu son âme au diable pour réussir à jouer comme il le faisait ? Les paroles de ses chansons ponctuent évidemment les pages. Il « inaugurera » le club des 27. Love in vain c’est d’abord le nom d’une chanson : 

A la fin du roman graphique, retrouvez un « songbook », ou carnet de chansons, regroupant 7 chansons écrites et composées par Robert Johnson, dont « Love in vain », vous vous en seriez douté. Chanson qui sera d’ailleurs une superbe reprise par les Rolling Stones :

Et pour continuer avec Robert Johnson, découvrez « Harlem, sur la route du diable ». Robert Johnson est un fantôme, coincé dans une guitare, qui apparaît lorsque le petit Harlem joue. Une autre façon de découvrir ce bluesman (on retrouve bien son amour des femmes avec quelques clins d’œil par ci par là !) même s’il est vite relégué au second plan. Les difficultés de logement de la famille d’Harlem mêlées à la mythologie vaudou, au surnaturel (avec le bon vieux Baron Samedi producteur du Studio Crossroads !), le tout teinté de musique (avec par ci par là les paroles de chansons de Stevie Wonder, Jimmy Cliff ou d’une chanson tirée de Sister Act) évidemment en font une BD riche et surprenante.

D’autres artistes ont également eu droit à leur biographie version BD : Jimi Hendrix avec « Hendrix, La légende du Voodoo Child » de Martin Green et Bill Sienkiewicz, mais aussi Billie Holliday, Gainsbourg, Kurt Cobain, Nick Cave, Johnny Cash, Joséphine Baker ou encore The Mamas and the Papas avec “California Dreamin’ ”. Vous en retrouverez certaines dans la sélection à la fin de l’article.

Pour ma part, gros coup de cœur pour “Jimi Hendrix, la légende du Voodoo Child”. Les paroles des chansons de Jimi Hendrix sont mêlées au récit dès les premières pages et tout au long de l’oeuvre (et traduites à la fin si vous n’êtes pas à l’aise avec l’anglais). Ecrite à la première personne, on découvre sa (trop courte) vie de sa naissance à sa mort : sa première guitare à 5 dollars, son passage par l’armée, ses premiers concerts, sa persévérance, les femmes, bref la vie sous toutes ses coutures. D’Harlem à Greenwich Village en passant par New York, de rencontres en concerts, cette BD nous offre la vie de Jimi Hendrix sur un plateau coloré, dynamique, fluide. Entre street-art et peinture, sobriété et psychédélisme, le tout sur fond noir, le dessin fait de couches superposées se prête merveilleusement bien à l’histoire, faite de passion, de rage, de doutes ou d’amour. On sentirait presque l’ambiance des concerts, tout comme le poids de ceux qui veulent faire de l’argent, le poids d’être une rock star.

Jimi

Autre célèbre musicien au parcours atypique, Django Reinhardt a la part belle dans “Jeangot”, de Joan Sfar et Clément Oubrerie ou la vie de Django Reinhardt illustrée avec des animaux anthropomorphes. C’est l’histoire d’un hérisson qui écrit la biographie de Django, Django Renart, le renard qui joue du banjo. Le renard dont la roulotte prend feu, qui se retrouve à l’hôpital sacrément brûlé. Une fable animalière remplie d’amitié, de musique, de filles, de filouteries, de pêche, de pauvreté mais toujours de passion. Comme un clin d’œil à sa rencontre avec Stéphane Grappelli évoquée dans la BD, découvrez ici un titre en duo :

Après le jazz et le rock, revenons à plus classique avec « Glenn Gould, une vie à contre temps » de Sandrine Revel qui retrace la vie du pianiste de son enfance à sa mort, en faisant des bonds de l’une à l’autre de manière habile. De prime abord un peu austère, j’ai eu du mal à “entrer dedans” pour finalement me laisser happer par la froideur des couleurs, la rigueur des cases, la noirceur du personnage qui servent plutôt bien le propos : fuyant assez rapidement le public pour se réfugier en studio, préférant la compagnie des animaux à celle des humains, mais artiste dont le talent est rapidement décelé et ne sera plus à prouver.

 

La BD musicale comme patrimoine ou l’histoire de certains mouvements

La BD retrace également l’histoire de certains mouvements musicaux, parfois classiques (comme le blues) mais aussi plus obscurs ou méconnus (le rébétiko).

Frantz Duchazeau signe avec “Lomax : collecteurs de folk songs” un magnifique roman graphique retraçant la campagne de collecte de ballades et de folk songs dans le Sud des Etats-Unis menée par John Lomax et son fils Alan en 1933 accompagnés d'un dictaphone à cylindre et d’une machine à écrire. A travers les chants enregistrés ou retranscrits au cœur des forêts, des églises, des prisons ou des champs de coton, c’est tout un pan de l’histoire des noirs américains qui est sauvegardé et qui sera la base des musiques actuelles.

David Prudhomme quant à lui dans le roman graphique « Rébétiko » retrace l’histoire de cette forme de musique populaire grecque apparue dans les années 1920 grâce aux personnages de Stravos et ses amis. “Nous vivons le siècle de l’enregistrement. Avant, la musique s’évaporait” : cette fois le son du pays manque aux grecs installés aux Etats-Unis et la Columbia a flairé l’opportunité en venant cherche Stravos. Le Rébétiko chante la vérité, la liberté face à la dictature qui sévit alors dans le pays. L’ambiance est là, chaude, tendue, les bagarres, les narguilés et les belles femmes aussi. On peut presque entendre la musique et sentir la chaleur. Un beau témoignage, une ode au bouzouki sur fond de haschisch et de désobéissance.

Autre ambiance avec Zep dans “Happy Rock”, cette fois l’humour est au service du rock. Comment draguer en concert, arriver à se faufiler au plus près la scène, et j’en passe ! Un beau tableau d’un style musical qu’il apprécie particulièrement.

Happy rock

Pour finir également sur une note d’humour : “J’aime pas la chanson française” par Luz vous fera rire aux éclats ! Décalée, drôle, cette BD s’attaque à la chanson française : M, Les Enfoirés, Vincent Delerm (qui, avec Cali, s’en prend plein la figure dans ce volume!), Patrick Bruel, Renaud, Grand Corps Malade, Benjamin Biolay ou encore Pascal Obispo, Luz balaie large. Des planches d’une page ou deux par groupe/chanteur, des jeux à pouffer de rire. Bien qu’elle ait plus de 10 ans, cette petite BD au format à l’italienne n’a pas pris une ride.

 

La musique comme sujet

Au Japon aussi, la musique fait vibrer le dessin. Trois exemples parmi d’autres : Beck, d’Harold Sakuishi, c’est 34 tomes à la découverte du rock avec Yukio Tanaka, 14 ans, collégien mal dans sa peau. L’auteur, fan de guitares, de Jimi Hendrix, d’Éric Clapton ou encore des Red Hot Chili Peppers réalisera également “Under the bridge”, un One shot en hommage à sa rencontre avec le groupe.

Du rock, on en retrouve dans “Le local” de Gipi, à suivre un groupe de jeunes passionnés mais un peu paumés. Le dessin un peu tortueux, brut tout en étant coloré se prette bien à l’ambiance et aux folies des 4 compères.

Au Japon à nouveau, loin de l’ambiance rock de Beck, “Nodame Cantabile” de Ninomiya Tomoko nous plonge dans l’univers romantique de la musique classique tandis que “Blue Giant” de Shinichi Ishizuka s’attaque au jazz. Le héros qui veut devenir un géant du jazz jouera chaque jour qui passe pour prouver qu’il peut y arriver malgré les obstacles qui se mettront en travers de sa route.

Restons du côté du jazz avec “Jazz club” d’Alexandre Clérisse : c’est l’histoire d’un musicien qui perd le goût du jeu après une rupture. Cette femme qu’il a aimé, il l’a retrouvera 33 ans plus tard dans la campagne charentaise où il s’est réfugié, et avec elle, son amour pour la musique.

De nombreuses BD ont la musique pour thématique, qu’elle soit principale ou secondaire. Dans “Hiver indien”, on suit une jeune pianiste pétrifiée par le trac que des retrouvailles avec sa tante, violonceliste renommée viendra “débloquer”. La musique y est particulièrement bien mise en images. Mieux que des mots, des images :

 Hiver indien2Hiver indien

 

Les pochettes de disques dessinées par des illustrateurs BD

Robert Crumb, nous en avons parlé plus haut a réalisé des pochettes de disques. Celle de l'album Cheap Thrills (1968) de Big Brother & The Holding Company, qui fit connaître Janis Joplin est l’une des plus connues. Il en réalisera quelques autres pour des disques de blues, comme « Truckin' My Blues Away » de Blind Boy Fuller.

Pour compléter un peu le propos, et si vous voulez en savoir et en voir plus (vidéo en anglais) : 

Mais d’autres grands noms de la BD s’y sont essayé : Frank Margerin (avec les 50 comptines de Don Pedro, l’album “Touche pas à mon pote” de Bashung ou encore “Rock’n’roll cow-boy de Nino Ferrer (1983) et bien d’autres encore), Serge Clerc, Philippe Druillet, ou l’américain Jack Davis.

Clerc
Margerin2
Margerin
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Originaire du Havre et aujourd'hui complètement oublié, le dessinateur Jean Vern (Morts Sous La Tamise) a réalisé des pochettes pour des disques de blues chez Atlantic et Blue Star : ses dessins pour la série House Of The Blues retranscrivent bien les ambiances d'une époque où le blues était roi.

Jean Vern

Côté rock vintage, on pense à Morris (auteur de Lucky Lucke) pour la pochette de Mississippi River's de Dik Rivers (Mouche Records, 1976) ainsi que celle de Ted Benoît, reprise pour la compilation Rock Frénésie (Blue Moon, 1989).

Morris

Le jazz et la musique de film ont aussi emprunté des auteurs de BD pour leurs pochettes de disques : côté jazz, l'album La Note Bleue (Ida Records, 1987) de Barney Wilen, est illustré par Jacques Loustal. Côté bande originale de film, on peut citer la pochette de “La guerre du feu” (RCA, 1981), BO du film de Jean-Jacques Audiard, dessinée par Philippe Druillet.

Guerre du feu

Quant au Folk, on retiendra la collaboration entre les deux Marcel : l'humoriste Gotlib et le guitariste Dadi.

Gotlib

Beaucoup d'autres pochettes ont été réalisées dans des genres divers par des artistes de bandes dessinées comme Jean Giraud pour Eddy Mitchell (7 Colts Pour Schmoll, 1968), Neal Adams pour The Groundhogs (The Mighty Groundhogs, 1972), Loulou Picasso pour Iggy Pop (I Got Nothing, 1973), Guy Peellaert pour David Bowie (Diamond Dogs, 1974), Jacques Tardi pour Dominique Grange (Hammam Palace, 1981), Serge Clerc pour Comateens (Late Night City, 1981), François Bourgeon pour Cabestan (Chants De Marins, 1984). » (Source : https://www.dragonjazz.com/progbd.htm)

Si vous voulez en découvrir plus, une petite sélection d’une centaine de titres faite sur Senscritique recense de nombreuses pochettes dessinées par des auteurs de BD.

 

La musique dans le dessin

Benoit Peeters, écrivain, scénariste, critique belgo-français et spécialiste de l'univers de Tintin nous raconte comment la musique se fait une place au cœur des cases et des planches dans une partie de cette conférence donnée le 9 octobre 2020 au Collège de France.

Il y montre comment Hergé représente la musique dans “L'affaire Tournesol” (selon ses mots “placée sous le signe du bruit”), la cacophonie dans “les Bijoux de la Castafiore” (en jouant avec les signes), ou une musique que l’on entend au loin. Il y présente également la manière d’opérer de Franquin, plus “agressif” dans “QRN sur Bretzelburg” (la musique de variété diffusée par le transistor miniature avalé par le marsupilami déborde des images). La musique est présente visuellement, le son devient image. Il fera également un parallèle avec “Quai d’Orsay” de Christophe Blain (voix fortes, portes qui claquent, murs qui tremblent). Il évoque enfin la subtilité de la musique dans “Un piano oriental” de Zinat Abi Rasid ou encore l’univers des mangas, dans lequel les sons peuplent les cases et en débordent également très souvent.

RDV à 1:12:30 pour découvrir cet extrait (chapitre 7. Un monde sonore) :

 

La musique du dessin

Et pour finir, une jolie comparaison entre musique et dessin par Edmond Baudoin dans « La musique du dessin », la musique créatrice ou la musique comme parallèle au dessin :

“Les savants nous disent qu'il y a trois millions d'années que l'homme existe sur la planète.

Peut-être qu'il a fallu ce temps pour que la musique de la nature entre en lui?

Je ne sais pas. Mais quand je regarde les paysages, j'entends comme une musique que je connaissais avant de naître. Et quand sur du papier je fais des taches, des points, des traits, je me sens comme un musicien... Et, ça dépend de la façon dont je mets ces taches, ces traits, ces points, des paysages différents naissent sur ce papier.

Depuis longtemps cette activité un peu magique qui s'appelle le dessin me fait réfléchir, et puis lire, et puis marcher dans des paysages, écouter de la musique, des gens, voir des spectacles, voyager, regarder encore et encore, et puis rêver.

Je n'ai pas tout compris, juste un peu. C'est ce juste un peu que je veux dire dans ce livre."”

Baudouin2

Alors, rendez-vous dans les bulles, celles que crée la musique autour de nous, celles aussi des livres, dans lesquelles on se plonge pour se couper du reste du monde ou celles dans lesquelles on se plonge pour découvrir le monde.

Si vous êtes bibliothécaires et que vous souhaitez réserver des documents évoqués dans cet article (et bien plus encore!) cliquez ici : découvrez la liste (+ de 70 titres).

Et comme promis, ma petite playlist !

 

Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.

Céline

Commentaires   

#2 HIRTZ Céline 29-12-2020 09:10
Citation en provenance du commentaire précédent de Meschers sur Gironde :
Bravo Céline.

Super article.
Récemment, j'ai lu le chanteur perdu de Tronchet, l'histoire d'un mec qui se retourne sur son passé. Il cherche à retrouver un chanteur que plus personne d'autre ne connaît. Pour cela, il n'a que la pochette du disque et les paroles des chansons comme autant d'indices qui l'emmèneront loin en voyage.
J'ai beaucoup aimé.

A bientôt,

Simon de Meschers


Merci beaucoup Simon ! Le livre de Tronchet est une nouveauté partie à l'équipement, je l'attraperai à son retour :)
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#1 Meschers sur Gironde 12-12-2020 09:58
Bravo Céline.

Super article.
Récemment, j'ai lu le chanteur perdu de Tronchet, l'histoire d'un mec qui se retourne sur son passé. Il cherche à retrouver un chanteur que plus personne d'autre ne connaît. Pour cela, il n'a que la pochette du disque et les paroles des chansons comme autant d'indices qui l'emmèneront loin en voyage.
J'ai beaucoup aimé.

A bientôt,

Simon de Meschers
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