Est-il possible de renouveler le domaine du Shonen de nos jours ? peut-apporter quelque chose de nouveau au récit initiatique de l’adolescence qu’est ce genre de manga? On pensait avoir tout vu depuis One piece ou Naruto.. Peut-être pas.
Il semble qu’on peut raisonnablement penser que Last pretender apporte un vent de fraicheur, c’est en tout cas ce que la lecture des deux premiers tomes laissent supposer.
L’histoire se passe dans un futur lointain, l’univers est dominé par un roi et une reine.
Chaque prince héritier doit se marier à l’âge de 16 ans mais n’a pas la liberté de choisir sa future épouse, celle-ci est désignée en effet lors d’un tournoi où les plus puissantes guerrières de la galaxie vont s’affronter pour la place de reine.
Voyant son père ravagé par un mariage malheureux, Krishna Yuga, 14ème futur roi de la galaxie, décide de ne pas accepter son destin et de le changer.
Il décide donc de créer un clone féminin de lui-même qu’il va entrainer afin de gagner le tournoi. Le seul souci est que son clone, Kalki, ne l’aime pas et veut le tuer.
Le prince décide de partir en voyage avec Kalki pour, à la fois l’entrainer pour le tournoi et lui faire changer ses sentiments. Il n’a qu’une année pour cela.
Ce titre est très appréciable notamment grâce à ses personnages et leurs relations qui sont bien construites. Le personnage du prince et sa relation avec sa mère, la reine, sont particulièrement intéressante. Le lecteur appréciera aussi le fait que c’est un duo en miroir qui est le personnage principal de cette histoire. Le dessin est dynamique, le scénario bien amené sans oublier la petite touche d’humour nécessaire.
Après la lecture des tomes 1 & 2, on a vraiment envie de lire la suite. De plus, la série est courte: seulement 5 volumes.
Shunji Etô & Yoshiyuki Miwa .-Last pretender.-Kana.- 206 P.- 6€95 .-2018
