Quelque part en Allemagne les ministres des finances des pays du G8 et le directeur du FMI se réunissent en vue d'adopter une mesure économique secrète qui pourrait être lourde de conséquences pour les pays les plus fragiles.
Mais la mort du directeur du FMI va jeter le trouble et enrayer le processus de décision.
Les premières images du film introduisent un des personnages principaux, un moine blanc. Il émane quelque chose de lui, de paisible, de calme, plus insolite que catholique.
Le spectateur suit la berline de ce personnage en une vue aérienne de l'aéroport jusqu' au Grand Hôtel Heiligendamm sur le bord de la mer baltique, le décor est planté : luxe, calme, confort et discrétion.
Cependant, le calme sera de courte durée, le cadavre du directeur du FMI, retrouvé dans sa chambre une poche de plastique sur la tête, va bouleverser l'ordre des grands qui semblait immuable, les consciences seront ébranlées.
Le film de Roberto Ando, très politique et très réussi, entre silence, poésie asiatique, enseignement sur la dérision, questionnement à la Koan et silence, plonge le spectateur
dans un surprenant thriller politique et mystique au climat de doute, de suspicion et de peur.
POSITIF (Jean A. Gili)
Le film en film, Roberto Ando poursuit sa recherche des intrigues qui se nouent autour du pouvoir et des complots qui scandent un brillant exercice de politique fiction.
TRANSFUGE (Damien Aubel)
Toni Servillo [le moine] joue à merveille sa partition, opaque et sereine à la fois.