Cet écrivain colombien s’est éteint le 17 avril 2014 à l’âge de 87 ans.
Romancier, novelliste, journaliste et activiste politique, il publie en 1967 son chef-d’œuvre "Cent ans de solitude", le roman-épopée emblématique de la littérature latino-américaine, mettant en scène l’histoire d’un village colombien inventé : Macondo et de la famille Buendia sur plusieurs générations, comme un écho à l’histoire de tout un continent.

Nombre de ses romans se déroulent dans des maisons ressemblant à celle de ses grands-parents où, enfant, il a grandi au milieu de superstitions et d’histoires de fantômes que lui racontait sa grand-mère. Cela a nourri sa prose très imaginative. 
En 1981, paraît "Chronique d’une mort annoncée", sorte de pastiche du roman policier dont on connaît dès le début le meurtrier et même ses victimes. Tout est ici une question de style, de forme ; car Gabriel Garcia Marquez, qui recevra le Prix Nobel de littérature en 1982, se définit par son style baroque, qualifié de "réalisme magique" où le fantastique et le réel se côtoient, sans oublier la dimension poétique de tous ses écrits. On peut "rentrer" dans cet univers grâce notamment à des recueils de nouvelles, de contes comme "Douze contes vagabonds" parus en 1993 ou par un livre plus "classique" qui a eu beaucoup de succès en Europe, "L’Amour au temps du choléra" mettant en scène une histoire d’amour se moquant du temps qui passe, les amants vivant leur lune de miel au moment même où ils atteignent un âge avancé. 
Dans "Vivre pour la raconter", un ouvrage autobiographique, l’auteur raconte son enfance, sa jeunesse et les pages essentielles de l’histoire de la Colombie, à lire pour mieux comprendre l’œuvre tout entière de ce grand écrivain.

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