DVD adultes
Le 21 Février 2014, le président François Hollande, au mémorial du Mont-Valérien, a annoncé officiellement le transfert des cendres au Panthéon de quatre grandes figures françaises de la Seconde Guerre Mondiale, incarnations de "l’esprit de résistance ", "deux hommes et deux femmes qui ont incarné les valeurs de la France quand elle était à terre" : Germaine Tillon, Geneviève Anthonioz-de-Gaulle, Pierre Brossolette et Jean Zay.

Un crime français [Images animées] / Catherine Bernstein, réal. ; Dominique Missika, Catherine Bernstein, scénario ; Benoît Delbecq, comp.- Meudon : CNRS Images.- 1 DVD vidéo . et b. ; 53'. 45€ 

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Jean ZAY né le 6 août 1904, mort assassiné le 20 juin 1944.Député à 27 ans, sous le Front populaire, ministre de Léon Blum à 31 ans, en charge de l’Education nationale, radical de gauche, Jean Zay a imprimé durablement de ses réformes le monde éducatif et culturel de la France. Ses réformes comptent parmi les plus importantes de l’avant-guerre.

Comme ministre de l’Education nous lui devons : la scolarité obligatoire jusqu’à 14 ans, le collège unique, le sport à l’école, la médecine préventive.
Plus largement la création du CNRS et du Bibliobus. Favorable à la laïcité, il encourage l’interdiction du port d’insignes politiques ou religieux à l’école.
Ministre des Beaux-Arts, il crée le Palais de la Découverte, la Cinémathèque Française, il initie la réunion des Théâtres lyriques nationaux, des musées d’Art XM moderne, de l’Homme, de la Marine, des travaux public, des Arts et traditions populaires.
Il est également le réformateur de la Comédie Française, des Archives nationales.
Il est le fondateur du Festival de Cannes.

Dès le 1er septembre 1939, il démissionne de ses fonctions de député et ministre de l’Education et des Beaux-Arts.
Après la déroute de l’armée française, Jean Zay quitte Bordeaux avec 26 autres parlementaires pour l’Afrique du Nord, où il entend poursuivre la guerre après l’appel du Général de Gaulle. Il est arrêté à Rabat le 16 août 1940 et Philippe Henriot réclame la mort "du juif Jean Zay".
Il sera condamné pour désertion, à la déportation perpétuelle et à la dégradation militaire. Déchu de ses droits, il est emprisonné à Marseille puis à Riom.
Le 20 Juin 1944, deux semaines après le débarquement allié, il est assassiné par la milice française. 

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